Microsoft nomme une nouvelle Responsable Pays au Ghana: à la rencontre d’Otema Yirenkyi
Les 10 dernières années ont été formidables pour Microsoft au Ghana. Nous avons constaté une forte croissance du secteur des TIC dans le pays, et notamment de ses taux de pénétration mobile et Internet, et à ce jour, plus de 1 million de jeunes ont pu bénéficier de nos initiatives. Alors que Microsoft concentre désormais ses efforts sur les offres d’appareils et de services, nous voulons continuer à faire en sorte que le Ghana reste l’un de nos principaux marchés d’investissement. Dans le cadre de cet engagement, j’ai le plaisir d’annoncer que nous avons nommé notre première Responsable Pays dans la région, qui est également notre première femme Responsable Pays en Afrique.
Otema Yirenkyi, qui est originaire du Ghana, possède plus de 14 ans d’expérience dans le secteur des TIC ainsi qu’une vision de leadership inspiratrice. Lors de notre rencontre, je lui ai posé des questions sur son nouveau rôle et les objectifs qu’elle espérait voir le Ghana atteindre dans l’avenir.
1. Bienvenue chez Microsoft! Pourquoi êtes-vous si enthousiaste à l’idée de rejoindre l’équipe?
Je me sens privilégiée de diriger la division commerciale de Microsoft au Ghana. Nous vivons une époque passionnante au Ghana où le pays se transforme rapidement à la fois sur le plan économique et social. C’est le moment où jamais d’encourager l’innovation, notamment dans le secteur des technologies mobiles.
2. Quels sont vos rôles, responsabilités et objectifs en tant que Responsable Pays du Ghana?
Mon rôle en tant que Responsable Pays du Ghana consiste à développer l’activité commerciale de Microsoft. Je serai l’ambassadrice de la marque Microsoft et l’évangéliste de ses technologies, et j’espère inspirer les jeunes à créer une culture d’innovation alimentée par la technologie.
3. Votre précédente activité professionnelle était beaucoup axée sur l’élaboration de stratégie et la prospection de clientèle. Que pensez-vous de l’innovation et de l’entreprenariat en Afrique?
Je pense qu’une fois que les entrepreneurs africains auront un meilleur accès à des technologies abordables et auront la capacité de monétiser leurs idées innovatrices, ils seront en mesure de créer des solutions qui résoudront de nombreux problèmes économiques et sociaux auxquels l’Afrique doit faire face.
4. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes femmes qui envisagent de rejoindre l’industrie des TIC? Quels défis avez-vous rencontré en tant que responsable du secteur des TIC?
Je m’efforcerais de dissiper l’idée que le secteur des TIC est essentiellement réservé aux hommes. J’encourage les jeunes femmes qui ont fait des études techniques, ainsi que celles qui n’en n’ont pas fait, de poursuivre une carrière dans les TIC. L’industrie propose de nombreuses options techniques et non-techniques pour permettre aux femmes de mener des carrières enrichissantes.
Le principal défi auquel j’ai été confrontée en tant que responsable du secteur des technologies était la manière dont les autres perçoivent une femme dirigeante. Mais j’ai toujours surmonté ces obstacles en démontrant que j’avais obtenu mon poste grâce à mes compétences et mes capacités.
5. Pourquoi êtes-vous si passionnée par la technologie et le secteur des TIC?
J’adore résoudre les problèmes et j’ai toujours été fascinée par la manière dont la technologie parvient à résoudre autant de problèmes. Sur le plan personnel, la technologie me facilite la vie, et sur le plan international, elle fournit les outils qui nous permettent de résoudre les problèmes ou d’explorer les frontières des plus grands défis de la vie.
6. Quand avez-vous réalisé pour la première fois que vous aviez une passion pour la technologie? Quelle est la première technologie que vous ayez possédée?
Au collège, nous avions une salle informatique dans laquelle j’adorais passer du temps pour apprendre davantage et bricoler avec les machines. Mes parents, réalisant que j’adorais les ordinateurs, m’ont acheté mon premier ordinateur de bureau, ce qui a fait de moi l’une des filles les plus populaires de mon école.
7. Que pensez-vous de l’état de la technologie et des compétences TIC en Afrique? Existe-t-il des tendances de marché intéressantes dans votre région?
Je pense qu’il existe des lacunes en matière de compétences et d’accès en Afrique. En utilisant les bons investissements pour fournir un accès et des technologies abordables, ces lacunes peuvent être comblées. Je pense que la plateforme mobile offre, pour la première fois, la possibilité de faire un grand pas en avant et de réduire le fossé numérique.
8. Quelles sont vos qualifications? Pourquoi avez-vous choisi d’étudier ces sujets?
Je suis titulaire d’un diplôme universitaire en relations de travail ainsi que d’une Maîtrise en études sur le développement. Je voulais être avocate du travail mais lorsque j’ai commencé à suivre des cours sur les études africaines, j’ai décidé de m’engager dans une carrière qui contribuerait au développement économique de l’Afrique. J’ai fait mon stage au Nations Unies à New York et au Kenya, puis j’ai décidé de poursuivre une Maîtrise en études du développement. Après avoir quitté l’école, je me suis longtemps demandée comment j’allais concilier mon amour pour la technologie et ma passion pour l’Afrique ; c’est là que j’ai rejoint le secteur des TIC qui m’a permis, depuis, de travailler dans de nombreux pays africains.
9. Quels sont vos passe-temps et vos intérêts?
J’aime l’art, et notamment aller au musée et au théâtre. J’aime aussi écrire et lire des poésies. J’adore voyager et apprendre de nouvelles cultures. J’aime aussi faire du vélo et de la randonnée pédestre. Je suis très engagée dans la communauté où j’ai mis en œuvre plusieurs programmes de mentorat pour les jeunes.
10. Qu’est-ce qui vous plaît le plus à propos du Ghana?
J’aime la ferveur du Ghana, la richesse de la nourriture et l’énergie de ses habitants, focalisés sur la réalisation de leurs rêves et toujours souriants. Au risque de passer pour un cliché, je trouve que les Ghanéens font partie des gens les plus aimables que je connais!